Conseils et suggestions pour l’auteur(e) débutant(e)

 
Ça y est. Vous vous êtes décidé(e) à écrire un livre. Quelque chose commence à prendre forme dans votre cœur, et vos pensées commencent à s’aligner d’une certaine façon… Le processus créatif a démarré !
Mais, en commençant, vous réalisez que le désir d’écrire un livre, même le fait d’avoir une idée arrêtée, n’est souvent pas suffisant ! Écrire est un art, mais aussi un talent. Et même avec un talent présent, il y a toujours des choses à apprendre et des domaines à surveiller !
Pour vous aider dans l’écriture et la conception de votre livre, voici quelques conseils.

1) Tout d’abord, faites le point quant à votre niveau de français, en toute honnêteté. Posez-vous la question : « Ai-je une compétence suffisante dans la langue française pour écrire ou dois-je avoir recours à un écrivain déjà établi pour mettre mon message sous forme écrite ou m’aider dans ce projet? » Une première condition pour écrire est déjà d’avoir une bonne maîtrise de la langue. Si vous avez eu un cursus scolaire assez court que vous n’avez jamais développé, le niveau de votre expression écrite (à moins que le Seigneur fasse un grand miracle) ne dépassera jamais une certaine limite.

2) Si vous pensez que vous pouvez commencer, posez-vous ensuite la question : « Pourrais-je disposer d’un(e) correcteur/correctrice confirmé(e) et professionnel(le) pour revoir mon texte? » Il faut savoir que la langue telle que vous l’écrivez est probablement loin d’être excellente… (Rappelez-vous Rom 12:3). Rien de plus irritant que de lire un livre dont la tournure des phrases trébuche souvent, et où l’on trouve des erreurs un peu partout… Il faut comprendre que le fait d’avoir une bonne maîtrise de la langue est très différent que celui d’être un correcteur professionnel! Il existe des règles dans une langue, notamment pour la ponctuation, l’utilisation des majuscules, etc., qui sont souvent ignorées sauf par ceux/celles qui ont eu une formation pour cela. Vraiment, relire un texte une ou deux fois, et le faire relire par un(e) ami(e) ne suffit pas, si vous voulez avoir un travail de qualité! Nous pouvons vous aider dans ce domaine en vous mettant en contact avec des personnes dont c’est le métier, proposant des tarifs spéciaux pour les auteurs des Éditions l’Oasis. Déjà, nous vous recommandons de bien utiliser le correcteur d’orthographe et de style intégré en Word.

3) Avant de commencer, rédigez ce que l’on pourrait appeler ‘la colonne vertébrale’ de votre livre sur une feuille A4. Cela revient à prendre l’idée centrale, le ‘noyau’ de votre livre, pour la réduire en une page maximum. Cela vous aidera à bien définir l’idée centrale de votre livre, pour en faciliter l’élaboration plus tard. La question qui peut vous aider à bien ‘saisir’ cette idée est : « Quel est le but, l’objectif que je veux atteindre avec le message ? » Si vous n’arrivez pas à écrire sur une feuille le noyau de votre message, cela ne vaut pas la peine de commencer. Votre livre risque d’être ennuyeux, sans ‘fil conducteur’, sans contenu réel, traînant en longueur.

4) Posez-vous la question : « Quel public je cherche à toucher? » Si vous voulez écrire pour des enfants, il est clair qu’il faut adapter le texte. Si vous écrivez pour des non-croyants, il faut, par exemple, éviter ‘la langue de Canaan’, autrement dit, la langue de la Bible; les gens ne vous comprendront pas ! Si le message s’adresse à des chrétiens confirmés, il n’est pas nécessaire de trop développer certains détails ou bases de la foi chrétienne qui semblent évidents. Dans ce cas, vous pouvez prendre la liberté de présupposer certaines choses.

5) Il est important de réaliser que certaines choses énoncées peuvent avoir une implication que vous n’avez peut-être pas réalisée au premier instant. Si par exemple vous énoncez quelque chose comme : « Nos ancêtres, il y 300.000 ans, avaient le même problème de péché que nous aujourd’hui », cela suppose que vous ne croyez donc pas dans le récit littéral de Genèse et le fait que la Bible dit que la terre n’a pas encore 6000 ans !

6) Ensuite, faites une ‘Table des matières’ dans laquelle vous énumérez les différents chapitres de votre livre, à développer plus tard. Cela concrétisera encore plus cette ‘colonne vertébrale’.

7) Essayez de vous déplacer dans la peau de vos futurs lecteurs(trices). Certaines choses sont pour vous évidentes, mais cela n’est peut-être pas le cas pour tout le monde !

8) Si votre livre contient une étude ou une révélation que vous avez reçue, essayez de toujours donner des exemples de mise en pratique dans la vie de tous les jours. Les gens ne peuvent rien faire avec des théories.

9) Quand il s’agit d’une (auto-)biographie, il faut comprendre que, bien que vous trouviez la vie que vous décrivez très intéressante, cela peut ne pas être le cas pour tout le monde. D’autant plus si la vie de la personne que vous décrivez n’a pas eu grand-chose de ‘spectaculaire’. Ce n’est pas un jugement, mais simplement un constat ; les (auto-)biographies sont souvent peu lues, sauf s’il s’agit de quelqu’un de connu. Souvent les (auto-)biographies écrites sous forme de témoignage sont plus appréciées.

10) N’essayez pas de rédiger le texte que vous venez d’écrire tout de suite. Laissez couler le processus créatif dans l’écriture du livre. Pour écrire, nous utilisons le côté créatif de notre cerveau ; rédiger est tout un autre processus qui utilise l’autre côté du cerveau. Faire des allers/retours sans cesse entre les deux côtés peut s’avérer fatigant et conduire à une certaine confusion.

11) N’espacez pas trop les sessions d’écriture, vous risquez de perdre le fil, et la flamme de créativité ! Disciplinez-vous par exemple à écrire tous les jours, même si ce n’est que 30 minutes.

12) Une fois le livre terminé, même en ‘brut’, donnez-le à lire à plusieurs personnes dont vous savez qu’elles ne vous épargneront pas, tout en amour ! Et ne prenez pas d’éventuelles critiques de façon personnelle, mais comme une opportunité d’amélioration.

13) Essayez de ne pas écrire de trop longues phrases, avec des virgules illimitées… Évitez les mots et les phrases inutiles. Quelqu’un a dit: « Une phrase ne devrait pas contenir de mots inutiles, les paragraphes ne devraient pas contenir de phrases inutiles, pour la même raison qu’une machine ne devrait pas avoir de pièces inutiles ».

14) Le mieux est de structurer votre livre en chapitres bien clairs, chacun décrivant un aspect séparé de ce que vous essayez de dire. Il ne faut pas que les chapitres soient trop longues. Mieux encore, essayer de ‘diviser’ le texte d’un chapitre avec des ‘sous-titres’. Cela est reposant pour le lecteur, et facilite la lecture.

15) Avant de commencer, faites une recherche (par exemple sur Amazon), si des livres avec le même sujet, et peut-être même avec le même titre que vous voudriez utiliser, existe déjà. Achetez éventuellement ce livre, et vérifiez si ce livre se vend bien. Lisez ce livre et, après, vous pouvez décider si cela vaut la peine d’écrire votre livre, surtout quand un(e) auteur(e) bien connu(e) a déjà sorti un livre avec le même sujet et/ou titre.

16) Ayant dit tout cela, écrire un livre peut s’avérer très ‘thérapeutique’ et vous rappelle les grandes choses que Dieu a faites dans votre vie, ce qui sera déjà une grande bénédiction pour vous!

17) Et pour conclure, une fois le livre fini, laissez-le ‘reposer’ quelques jours avant de le reprendre pour le rédiger.

Et surtout : priez pour que le Saint-Esprit vous aide, vous dirige et vous éclaire !